À quelques encablures de la baie de La Napoule, s’ouvre l’univers forestier de l’Estérel, vaste espace préservé où se mêlent tours rocheuses aux chauds coloris rouge-orangé, vallons secrets qui distillent parfois un filet d’eau pure et bien sûr essences multiples aux odorantes senteurs méditerranéennes.
Dissimulés à l’abri des rochers sommitaux du mont Saint-Martin, les restes d’un vaste oppidum replongent dans les temps historiques : sous l’épais couvert d’un bosquet de yeuses, de chênes-lièges et d’arbousiers, on peut encore déceler l’agencement géométrique de murailles en pierres sèches, alors qu’un bâtiment voûté révèle une occupation plus récente.
Plus bas, l'ancienne mine de Maurevieille rappelle l’exploitation intensive des années 60-70, lorsque le gisement de spath-fluor produisait 80 000 tonnes par an, employant jusqu’à 65 personnes.